nos règles
Nos règles
sont les murs
qui protègent
nos rêves et nos jeux
quand le vent les tourmente.
Il faudra bien un jour
que l’un de nous étouffe.
Alors nous abattrons cette muraille
pour à nouveau
laisser passer le vent.
Mais tôt ou tard,
celui qui avait ouvert
la première brèche
se penchera à son tour
pour ramasser une pierre,
et plus loin un autre mur s’élèvera.
De muraille en muraille,
c’est ainsi que l’Homme marche.
Son chemin n’est qu’un jeu
de la pierre et du vent.
(1998)
•
sont les murs
qui protègent
nos rêves et nos jeux
quand le vent les tourmente.
Il faudra bien un jour
que l’un de nous étouffe.
Alors nous abattrons cette muraille
pour à nouveau
laisser passer le vent.
Mais tôt ou tard,
celui qui avait ouvert
la première brèche
se penchera à son tour
pour ramasser une pierre,
et plus loin un autre mur s’élèvera.
De muraille en muraille,
c’est ainsi que l’Homme marche.
Son chemin n’est qu’un jeu
de la pierre et du vent.
(1998)
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M.H. le 27.6.06
2 Commentaires:
je ne résiste pas, à l'utilité de te faire part d'un vécu récent. Amitiés
conteuses, Annie LALIGANT
Le Conte un Art?
Il était une fois une conteuse et, "bibliothécaire" ordinaire, qui
un mercredi offrait aux enfants amateurs d'histoires "L'heure du
conte". Quelle belle journée!
La veille elle avait préparé ses contes, choisi tel ou tel selon son
goût, son envie, ce sera "Contes gourmands" voilà la journée d'une
bibliothécaire ordinaire:
Service, service 9h à 13h
Pause déjeuner 1h
Service, service 14h
"Heure du conte" 14h30 à 15h 30
Service, service 17h à 19h
LE CONTE UN ART?
Et le meilleur c'est que ce moment "Goûteux" se passait dans une
autre bibliothèque, donc "bus et rebus"
Commentaires !! !!!!!
Oui Annie, la vie d'artiste a des côtés bien rudes. Certains autour de nous pensent que ce n'est pas un travail, que c'est un plaisir. Dans un sens c'est vrai, mais nous devons proclamer haut et fort que c'est bien plus qu'un travail. Aucun métier ne sera jamais aussi généreux que le métier d'artiste : Aucun. Et nous resterons toujours aux yeux de certains, des paresseux égocentriques. Le héron (conte de chine) serait une bonne réponse à tes "commanditaires", ou le joueur de flute de Hamelin. Chiche?
Bises,
Michel
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